Buzz Marketing
Accueil du site > Marketing viral > Albums MP3 en téléchargement libre : SILDD

Albums MP3 en téléchargement libre : SILDD

mercredi 16 mai 2007, par Buzz Marketeur

Suite à l’article sur les titres mp3 de l’artiste Jen h.ka en téléchargement gratuit sur le site du lable Nice Cream, voici l’exposé de l’artiste SILDD sur sa vision du partage muscial numérique :

bonjour, je suis musicien sous le nom de SìLDD. Mon nouvel album "FLESH+SOUL"vient de sortir en téléchargement libre, j’avais écrit ma pensée sur le téléchargement libre, en voici le contenu. "Bonjour, je m’appelle SìLDD, Pierre Grech pour l’état civil.

J’ai terminé deux albums à quelques mois d’intervalle, que j’ai décidé de mettre en téléchargement libre sur internet, au format mp3. Ce choix me paraît tellement évident aujourd’hui, qu’il se passe de commentaire. J’ai toutefois pris le temps d’exposer le fond de ma pensée. Les mots qui suivent ont été écrits en toute modestie, n’y voyez là aucune forme d’arrogance.

Le marché de la musique est en perpétuelle mutation, et il semble que pour l’heure, l’implantation exponentielle d’internet dans les foyers ces 10 dernières années ait sonné le tocsin de la fin d’une ère : l’ère de l’hégémonie de l’industrie du disc proprement dit. Il faut se rendre à l’évidence : dans quelle mesure parle-t-on de discothèques, quand celles-ci sont dématérialisées, et stockées dans des disques durs ? Il faut également enfoncer une autre porte ouverte : les nouvelles générations n’ont plus envie de payer un support disque, mais ont opté pour la musique en circulation libre, en grande quantité, à partir de laquelle elle opèrera un tri entre ce qui mérite à leurs oreilles d’être acquis, et ce qui n’en vaut pas la peine. Que l’on approuve ou non la méthode, peu importe, c’est un état de fait. A quoi bon s’opposer, sanctionner et tordre la masse des individus, pour une poignée de nantis, quand on sait que, la machine étant lancée, rien ne l’arrêtera…il ne faut pas perdre de vue que toute évolution sociale, économique, culturelle, juridique, se fait par le peuple, et non par le législateur. Est-il nécessaire enfin de rappeler une donnée essentielle, à savoir que la musique, avant d’être un business, est un don de soi ? Il semble que c’était une norme que l’ère de l’art industriel a écrasé, en même temps que la notion d’art par ailleurs…

Ma conception de la musique est désintéressée : j’ai commencé un processus de création au moment de l’écriture de mes albums, dont l’aboutissement est le partage de ma musique. Tout ce qui importe pour moi, est de partager mes chansons avec le plus grand nombre, par disques durs interposés, ou en concert.

Peu importe ce que peuvent en penser les mauvais esprits, à vous de juger si vous voulez vous inscrire dans l’ère du temps, et prendre la peine de découvrir ces deux albums qui ne sont ni livrés par une maison de disque, ni présents dans les circuits habituels, ou si vous prenez l’option conservatrice de prendre de haut un album, parce que sorti en téléchargement libre, malgré son existence objective (plus de1000 téléchargements lors des premiers jours de tests du système, alors qu’aucune communication n’avait été effectuée).

Amicalement, Pierre. "

bonne journée ;-)